Les 8 pièges de l'onboarding : à quoi jouent nos entreprises ?

Chaque année, 25% des entreprises américaines perdent des collaborateurs dans les 45 premiers jours de travail, une situation inacceptable qui coûte à ces entreprises 100 à 300% du salaire de base de chaque personne remplacée (source : Allied Workforce Mobility Survey, 2022). Oui, c'est vrai, nous parlons d'une perte sèche en monnaie sonnante et trébuchante, en temps et en énergie. Alors, quel est ce monstre qui engloutit tout sur son passage? C'est le processus d'onboarding. Et voici les huit pièges dans lesquels vous ne devez absolument pas tomber.

1. L'indifférence face à l'importance de l'onboarding : les entreprises qui ne reconnaissent pas l'importance de l'onboarding sont des capitaines de navire qui ignorent les icebergs. Selon une étude de Glassdoor (2022), une bonne intégration peut améliorer la rétention des employés de 82% et leur productivité de plus de 70%.

2. Le manque de préparation : un salarié arrive et son ordinateur n'est pas prêt, son bureau est une décharge et son manager est en vacances. Quelle première impression ! Selon Aberdeen Group (2021), les entreprises qui ont un processus d'onboarding structuré améliorent leur rétention de 30%.

3. L'absence d'un mentor ou coach : le manque d'un guide à bord est une faute impardonnable. Gallup (2021) indique que 87% des millennials considèrent le développement professionnel et les opportunités de carrière comme essentiels dans un emploi. Un mentor les guide sur ce chemin.

4. Le manque de formation continue : la formation ne se termine pas à la fin de la première semaine. D'après LinkedIn (2022), 94% des collabrorateurs resteraient plus longtemps dans une entreprise si celle-ci investissait dans leur apprentissage et leur développement.

5. L'absence de feedback : ne pas donner de feedback, c'est comme piloter un avion sans instruments. Une étude de PwC (2022) montre que près de 60% des sondés souhaiteraient recevoir des feedbacks au quotidien ou chaque semaine.

6. Les promesses non tenues : la désillusion peut causer des dégâts irréparables. Un rapport de SHRM (2022) révèle que 50% des salariés quittent leur emploi à cause de leur supérieur qui ne respecte pas ses engagements.

7. Le manque d'implication culturelle : quiconque néglige l'importance de la culture d'entreprise mérite le désastre qui s'ensuit. Selon Deloitte (2022), 94% des dirigeants et 88% des équipes opérationnelles sont convaincus qu'une culture d'entreprise solide est essentielle au succès de l'entreprise.

8. L'évaluation du processus d'onboarding : si vous ne mesurez pas, vous naviguez à l'aveugle. Le Brandon Hall Group (2022) a constaté que les entreprises qui mettent en place une stratégie d'évaluation régulière améliorent leur taux de rétention de 34%.

Alors, chers responsables RH, êtes-vous prêts à laisser votre navire couler à cause de ces pièges d'onboarding, ou allez-vous  prendre les commandes pour diriger votre entreprise vers des eaux plus sûres ? La vérité est, que vous le vouliez ou non, votre entreprise est engagée dans une guerre pour les talents. Si vous n'investissez pas dans un processus d'onboarding solide monitoré et optimisé, vous perdez non seulement du temps et de l'argent, mais vous laissez échapper les meilleures recrues dans les bras de vos concurrents.

C'est une véritable lutte pour survivre. Et la vérité est que, bien souvent, les entreprises qui prennent à la légère le processus d'onboarding sont celles qui se plaignent le plus de la "pénurie de talents". C'est un peu comme se plaindre d'être mouillé alors que vous refusez d'utiliser un parapluie pendant un orage.

Pour résumer, je vous lance ce défi : n'ignorez pas l'importance de l'onboarding, préparez-vous, assignez un mentor, investissez dans la formation continue, donnez des feedbacks, respectez vos promesses, impliquez-vous dans la culture de votre entreprise et évaluez régulièrement votre processus d'onboarding !