Pourquoi un Chief Happiness Officer ?

En 2018, on ne compte pas moins de 556 Chief Happiness Officer sur Linkedin, mais que représentent-ils vraiment ? Appelés aussi « responsables du bonheur au travail » ou « feel good managers », ils sont en charge de la qualité de vie au travail et du bien-être des salariés au sein de l’entreprise.

Pourquoi un Chief Happiness Officer ?
Photo by bruce mars / Unsplash

En 2018, on ne compte pas moins de 556 Chief Happiness Officer sur Linkedin, mais que représentent-ils vraiment ? Appelés aussi « responsables du bonheur au travail » ou « feel good managers », ils sont en charge de la qualité de vie au travail et du bien-être des salariés au sein de l’entreprise.

Tout le monde y passe

Depuis presque trois ans, ce concept est adopté par de plus en plus de personnes. En effet, PME, Start-up, ETI ou grands comptes s'intéressent à l'enjeu de la qualité de vie au travail. Pour beaucoup, ces premières expériences sont concluantes. Le recrutement d'un CHO répond au besoin d'affirmer sa marque employeur auprès de ses collaborateurs

Relais de la culture d’entreprise

Ses attributions se situent à la frontière entre la communication interne, les ressources humaines mais aussi l’événementiel. Au quotidien, le CHO doit entretenir la culture d’entreprise.

Il a pour mission de :

  • Organiser des événements dans l’entreprise ou en extérieur. Le but de la manœuvre étant de créer ou de garantir une certaine cohésion et le bien-être des salariés.
  • Réguler les tensions.
  • Faire du cas par cas, afin que le salarié se sente écouté et soutenu.
  • Être le relais des demandes de ses collaborateurs. Ces derniers doivent se sentir écoutés et respectés au sein de l’entreprise.
  • Accompagner les bouleversements d’une entreprise (nouvelle stratégie, rachat, déménagement, etc.)
  • Trouver des solutions aux conflits entre collaborateurs.

Chief happiness officer

Avoir une liberté d’action et un positionnement stratégique clair

Quand on parle de CHO, on ne se demande pas s’il sera plus utile à une PME ou à un grand compte, mais plutôt s’il aura une place dans l’organisation. Selon Laurence Vanhée, un CHO « devrait être au comité de direction pour pouvoir influencer les décisions car sans levier de décision, il est difficile d’influencer les dirigeants, de négocier avec les partenaires sociaux, de changer durablement la culture de l’entreprise.

Aucune formation propre au Chief Hapiness Officer

Le CHO ne doit pas être confondu avec le Directeur des Ressources Humaines, car il n’a pas, à l’origine, vocation à prendre la place du DRH.
Les qualités dont doit faire preuve le CHO ne s’apprennent pas en école. En effet, écoute, convivialité, altruisme, sens de l’organisation, autant de qualités qui sont transversales à beaucoup de métiers. D’un point de vue social et dans un CV, les fonctions débutant par « Chief » sont valorisantes. Cependant, les rémunérations ne suivent pas toujours

N'hésitez pas à vous rendre sur le blog de CoWork.io, une interview très intéressante de Olivier Toussaint, membre du club des CHO, vous attend : https://cowork.io/fr/blog/bien-etre/chief-happiness-officer-bien-etre-en-entreprise